Roberto Negro GARIBALDI PLOP

Concerts 2014-2015
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  25 Avr 2015 21:00

  Caveau de l'Abbaye  |  Caunes-Minervois, France

GARIBALDI PLOP création 2015

  • Roberto Negro : piano
  • Sylvain Darrifourcq : batterie, électronique
  • Valentin Ceccaldi : violoncelle, horizoncelle

 

Roberto Negro

Mr Negro appartient à la catégorie des félidés. C’est un chat. Chat parmi les chats, ni chat domestique ni chat de gouttière mais chat absolument chatesque. Joueur, sa patte est de velours et son humeur plutôt câline. Le seul impair qu’il a commis dans sa vie de chat, c’est d’avoir porté à un moment, une queue de cheval. Mais qui n’a pas connu quelques errements dans la construction de son identité ? Il faut parfois savoir mélanger les genres, se laisser séduire par le kitsch, s’abandonner au folklore, au régional, accepter ses excentricités. Tout cela pour ensuite mieux revenir à l’essence de son existence, à l’intuition de son être-au monde. On parle alors d’enrichissement personnel, et cette dialectique, Mr Negro en a fait une gageure.

roberto negro

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« L’auditeur suit le mouvement, se laisse embarquer dans une histoire sculptée à coups de tensions et de développements, de conversations et de surprises, voire de plaisanteries. Une maîtrise surprenante chez un compositeur aussi jeune qui parâit connaître sur le bout des doigts ses classiques, ses modernes et ses jazzeux.  »
Diane Gastellu – CITIZEN JAZZ – Album Downtown Sorry

« Une musique très scénarisée, à la fois précise et sensuelle où Negro révèle aussitôt, au-delà du lyrisme et de la clarté de son phrasé, de vrais talents de compositeur. »
Stéphane Ollivier – JAZZ MAGAZINE (juillet 2013)

« Ce pianiste incroyable joue aussi bien des choses très élaborées et sophistiquées que des musiques proches des BO de dessins animés. Il multiplie les projets, tous originaux. Pour Jazz à Vienne il a joué en solo à Cybèle et au Théâtre Municipal pour sa « Loving suite pour Birdy So » où il met bien en valeur Elise Caron (voix). Œuvre complexe où on retrouve les frères Ceccaldi (vl et cello) qui participent à beaucoup d’expériences dans le monde des musiques actuelles. Un rassemblement de fortes personnalités... »
Pierre-Henry Ardonceau – JAZZ MAGAZINE (juillet 2013)

«  Le piano de Roberto Negro révèle un sens pour la justesse harmonique, par sa façon toujours très ludique de décliner l’harmonie agissant comme un bouquet d’épices explosant par pointes de saveurs multiples précisément distribuées sur le palais. Il y a du Paul Bley dans son écoute du piano, quelque chose d’Hancock lorsqu’il cède brièvement au plaisir du phraser à la main droite, plus un mélange de verve et d’économie qui n’appartient qu’à lui dans son approche plastique combinée du rythme, de l’harmonie et de cet espèce de fumet mélodique qui s’en élève. »
Franck Bergerot - JAZZ MAGAZINE (octobre 2014, DE4)

 

 

Valentin Ceccaldi

Mr Ceccaldi n’a pas mis longtemps à se forger une solide réputation au sein de la grande famille du Jazz francophone. En moins d’un an, sa place était faite. Mieux, il s’était fait un nom : Le Bousier. A l’essence de cette notoriété soudaine, une détermination à toute épreuve et une capacité à s’envoyer des volumes de travail tout à fait considérables. Lors de sa profession de foi, il avait promis à ses parents qu’il épouserait une disquaire et qu’il sauverait l’industrie du disque. Malheureusement pour lui aujourd’hui, l’institution du mariage a du plomb dans l’aile. Ne lui reste donc que l’amour. L’amour pour les labels indépendants. L’amour pour les disquaires. L’amour du disque compact. Et l’amour de la lentille du lecteur CD qui tourne et tourne sans relâche pour nous offrir le meilleur du son. En qualité Haute Fidélité, cela va sans dire.

Mr Ceccaldi n’est rien de moins que l’éminence grise qui se cache derrière les « Dany’s Jam Session », les célèbres rencontres improvisées parisiennes du mercredi qui se tiennent au bistrot Chez Dany au 109/111 rue de Ménilmontant. Dans une ambiance fin de siècle, tendance écolo-coco, on y voit passer chaque semaine la crème de la crème des musiciens pour qui l’argent ne fait pas le bonheur. L’origine du succès populaire de ces soirées, tient sans doute autant à ses qualités pédagogiques naturelles, qu’à l’ampleur de son carnet d’adresses. Du reste, on peut raisonnablement imaginer que sa propension à être de la meilleure compagnie auprès des dames n’aura fait qu’accentuer le caractère positif de son flegme et de sa bienséance.

http://www.tricollectif.fr/theo-ceccaldi/

 

 

Sylvain darrifourcq

Né en 1979 à Orthez, il fait son apprentissage en tant que percussionniste classique. A 15 ans, il opte définitivement pour la batterie et joue dans son premier groupe de rock. Il découvre tardivement le jazz et fait ses premières armes aux côtés de Jacky Bérécochéa, Francis Lassus, Abdu Salim...Sa rencontre avec Daniel Humair le pousse définitivement dans la voie professionnelle, suite à quoi il s’installe à Toulouse et intègre le CNR où il obtient son prix. En 2003, il monte sa propre formation, L’Egotiste Sorel, avec laquelle il sort son premier disque «Vie de Henri Brulard» (Aljama records) hommage appuyé à la vie et l’oeuvre de Stendhal.

2004 marque les débuts du Emile Parisien Quartet. Le groupe donne naissance à un univers sonore où prime l’exigence de narration, où les paroxysmes se déchaînent, et dans lequel l’auto-dérision s’exprime par le détournement des codes du jazz. Leurs disques ont été salués par la critique. Le quartet a reçu le prix «Franck Ténot» lors de la cérémonie des Victoires du Jazz 2009.

En 2008, Michel Portal l’invite à compléter son Unit, et lui donne ainsi l’occasion de se produire aux côtés de Tony Malaby, Bojan Z et Bruno Chevillon.

Aux fils des rencontres humaines et musicales, son attirance vers les formes actuelles de la création se précise et le pousse à développer son activité hors des cadres stricts du jazz. Au delà de considération d’ordre esthétique, ses travaux ont pour centre d’intérêt trois éléments interdépendants ; à savoir le son, en tant qu’abstraction et matière vivante, le geste, en tant que générateur de son et la forme, comme organisation de cette matière. Mêlant volontiers l’électronique à son set de batterie, il se produit aujourd’hui aux côtés des fers de lance de la nouvelle avant-garde, dans des ensembles plus atypiques, qui se nourrissent du rock, du free-jazz, de l’improvisation libre et des expérimentations électroniques.C’est ainsi que naît Q, trio résolument électrique, qui donne à entendre un free-jazz-rock où s’entrelace dans un érotisme trouble, les forces telluriques d’une machine rythmique implacable et la plénitude des vastes espaces sonores immobiles.

 

Albums :

Émile Parisien Quartet « Chien Guêpe » ( Laborie Jazz)
Q
« Q » ( Rude Awakening/Les Allumés du jazz)

 

Liens :

sylvaindarrifourcq.com
emileparisienquartet.com
Q (myspace)

 

Téléphone
Site internet
Adresse
9 Avenue de l'Abbaye
11160 Caunes-Minervois, France

 

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  • 25 Avr 2015 21:00

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